Montréal devient une nécropole pour les pitbulls et une ville sanctuaire pour les immigrants sans papier.
Dès que l’horloge annoncera la première journée d’avril 2017, la ville de Montréal partira à la chasse aux chiens de type pitbull avec une gouvernance de main de fer.
L’autorité compétante a des pouvoirs confié d’une réglementation fasciste, illégale et non démocratique. Un inspecteur canin qui est un simple fonctionnaire sans expertise légale, peut visiter et examiner toute unité d’occupation et y faire euthanasier la bête, ceci est d’une bêtise humaine.
En compassion humaine pour une gouvernance de marketing, Denis Coderre maire de Montréal, déclare sa ville une ville sanctuaire où les immigrants sans papier sont libres d’exister. Certains citoyens sont maintenant à la recherche d’une autre ville sanctuaire pour accueillir leur famille de type pitbull.
Même les chats sont à risque d’exécution pour ne pas avoir de licence. Où est le gros bon sens des règlements municipaux qui ignorent l’égalité de la loi?
Malgré de nombreuses manifestations et rassemblements dénonçant ce règlement assourdissant, les politiciens et politiciennes de l’administration Coderre traitent maintenant les politiciens et politiciennes ainsi que militants et militantes de Projet Montréal, l’opposition officielle, d’être une secte.
Est-ce que la ville a un droit d’infiltrer la vie privée? Comme le dit Juge Le Bel dans sont jugement en 2011 contre la ville de Montréal : Dans le présent cas, on ne peut mettre en doute l’existence du pouvoir de la Ville de réglementer pour protéger la santé et la sécurité publique et réprimer les nuisances mais il est difficile de voir dans ce Règlement un cadre réglementaire qui présente quelque analogie avec la Loi sur les transports ou la Loi sur les décrets de conventions collectives. Bien sûr, le citoyen de Montréal qui choisit de posséder un chien doit respecter les prescriptions du Règlement. Peut-on cependant prétendre que, ce faisant, il choisit d’exercer une activité réglementée et accepte implicitement qu’on puisse pénétrer dans sa résidence sans autorisation et y perquisitionner sans mandat? Poser la question, c’est y répondre.
Un chien sans licence n’est-il pas un chien sans papier? L’administration Coderre se dit multiculturaliste et non raciste en réglementant une décision qui vise particulièrement un type de race canine!
L’administration Coderre se fou de la gueule des tribunaux, outrage à Coderre pour le non respect d’un jugement? Ce nouveau sortilège légal fut uniquement utilisé contre Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole des carrés rouges durant les manifestations étudiantes de 2012! Faudrait bien croire que manifester une injonction est plus dangereux que la gestapo municipale qui sera bientôt sous votre lit pour y chercher des poissons rouges. N’oublions pas que les poissons ne sont pas inclus dans la liste des animaux permis en ville.
Bienvenue à la nécropole du Québec.